Portrait de Sabrina Bouwman
Sabrina Bouwman, jeune femme d’affaires inspirante, incarne la réussite entrepreneuriale en jonglant avec brio avec de multiples activités. Je suis allée la rencontrer à sa propriété du 7e rang dans la Municipalité de Lochaber en Outaouais, pour découvrir l’histoire de cette passionnée.
Sabrina est la propriétaire et la seule employée de La Bergerie Bouwman Érablière. La bergerie compte 60 têtes, l’érablière, 2300 entailles sur 300 acres de terre et forêt acquis graduellement dans les dernières années. Elle a aussi une petite compagnie de transport d’animaux, une pension pour chevaux et sa fermette élève quelques bœufs, cochons et poules. Elle possède aussi une boutique sur place où sont vendus les produits de sa ferme ainsi que ses propres produits faits maison par nul autre qu’elle-même! Sa capacité à diriger et à prospérer dans des domaines divers témoigne non seulement d’une énergie débordante, mais d’une belle perspicacité en affaires et d’une intelligence stratégique axée sur les résultats. Très modeste, Sabrina lira ces lignes en se demandant si c’est bien d’elle qu’on parle. Eh bien oui! La reconnaissance arrive souvent des regards extérieurs plutôt que de la perception qu’on a de nous-mêmes. Il faut l’accepter.
Sabrina s’est toujours sentie proche de l’agriculture depuis qu’elle est toute petite. Son grand-père avait une ferme laitière et même s’il n’avait plus sa ferme quand Sabrina était toute petite, sa passion de l’agriculture semble bel et bien familiale. Aussi, comme ses parents avaient une boucherie-abattoir, elle a connu de près l’autre bout de la chaîne agricole soit, la transformation alimentaire et la vente.
Avant de se lancer en affaires à son propre compte, Sabrina a exploré la production bovine en Alberta en travaillant trois ans pour une ferme où vêlaient 1000 vaches par année. À son retour, elle travaille à la boucherie-abattoir de ses parents, mais sa fibre entrepreneuriale prend vite le dessus. Elle décide de mener sa propre barque et acquiert la propriété actuelle de Lochaber qu’elle exploite et agrandit depuis maintenant quatre ans. Pour payer cet achat, elle a mené de front plusieurs emplois dont celui de pompière volontaire, serveuse, chauffeur de sa propre compagnie de transport, emploi à l’abattoir, en plus de faire la traite de soir dans une ferme laitière! Il faut le dire : autant de volonté, c’est impressionnant.
« Au départ, quand j’ai acheté la fermette, j’avais 75 acres et 10 moutons. L’érablière avait 200 entailles et une petite bouillotte. J’ai rapidement voulu entailler plus. Alors, avec un bon ami qui habite sur le rang, on est partis dans le bois après avoir « googlé » les instructions pour savoir comment entailler! On a ajouté 200 entailles! La bouillotte était bien que trop petite! Il a fallu bouillir jour et nuit pendant 3 semaines pour en venir à bout! Une chance que j’aie reçu de l’aide quand j’ai débuté! Des voisins m’ont donné du foin pour mes animaux pour me souhaiter la bienvenue, d’autres voisins, producteurs laitiers, ont toujours été là pour me donner un coup de main, comme bouillir 24 sur 24! ». Bien qu’elle ait fait son chemin seule avec beaucoup de leadership, elle tient à mentionner que la présence de ces personnes de son entourage lui a souvent donné la force de persévérer et de venir à bout de ses tâches. Que ce soit son papa avec sa force tranquille et ses connaissances, sa belle-mère, des amis, des voisins, elle est très reconnaissante du soutien qu’elle a reçu. Elle est aussi très fière de ce qu’elle accomplit seule : sa cabane à sucre par exemple, qu’elle a bâtie de ses mains. C’est sûr qu’il y a eu les conseils avisés de son papa contracteur pour la soutenir, mais l’ouvrier, c’est elle!
En peu de temps, elle a acheté toute la terre d’un voisin, ce qui lui a permis d’augmenter considérablement son nombre d’entailles. Comme elle n’a pas obtenu de quota la première année qu’elle a soumis son application, elle a transformé sa déception en opportunité en achetant tout son équipement de transformation! Elle s’est aussi dotée d’une boutique mobile pour faire connaître ses viandes et ses produits de l’érable dans les marchés de la région.
Malgré ses très nombreuses occupations, elle s’implique au syndicat de l’UPA de sa région et organise de temps en temps des soirées sociales pour donner l’opportunité aux agriculteurs de sortir de leur solitude. Sabrina a comme moteur sa passion, mais aussi son grand cœur.
La présence de CDL est rassurante
Depuis ses tous débuts, elle fait affaires avec CDL et trouve que le service qu’elle a reçu des représentants qui l’ont accompagnée l’a beaucoup aidé à comprendre comment bien faire pour économiser temps et argent. Pour elle, le système CDL Intelligence qu’on gère à partir de son téléphone est une merveille d’efficacité!
« Je peux quitter une journée complète sans m’en faire parce que je surveille tout sur mon cellulaire! Aussi, c’est très rassurant de savoir qu’on peut parler à un expert qui nous aide à distance. J’ai le projet d’être graduellement sur un système intelligent de mes opérations de A à Z, c’est pourquoi j’ai été la première à me doter d’un concentrateur Intelligent dans la région de l’Outaouais. Cette année, je vise me rendre à 10 000 entailles. L’année prochaine, c’est ma bergerie qui sera la priorité. Elle sera modernisée et agrandie, car je compte monter à 100 têtes. »
« Cette année, quand j’ai entaillé à la fin de janvier, je me suis faire dire que c’était bien que trop tôt, et pourtant, je ne regrette pas! Je ne voulais pas perdre une goutte d’eau d’érable, et c’est ce qui arrive! » On dit des bons entrepreneurs qu’ils savent se fier à leur instinct.
Sabrina incarne une combinaison unique de force et de leadership, ce qui la rend non seulement impressionnante sur le plan professionnel, mais également admirable en tant que personne. CDL est très fière d’avoir une cliente comme Sabrina Bouwman.
